Chère lectrice, cher lecteur,
Il y a quelques semaines, Arthur (3 ans et 4 mois) a reçu un cadeau que j’ai trouvé vraiment très interessant. Il s’agit d’une pochette de graphismes de la marque Djeco.
Le principe est simple, l’enfant, en repassant sur les modèles en pointillés, trace des lignes, des ronds, des boucles, des traits, des triangles… etc.
C’est une activité qui rentre pleinement dans le cadre des jeux de pré-écriture.
Manier le crayon et avoir assez de dextérité pour réaliser ce travail demande beaucoup de concentration et déjà un certain savoir-faire de la part de l’enfant. C’est pour ces raisons qu’il vaut mieux proposer cette activité à un enfant qui sait tenir un crayon et qui se montre capable de dessiner des choses en respectant le cadre imposé par les dimensions de la feuille. Même si ce qu’il dessine est encore très abstrait, cela n’a pas d’importance.
Nous avions commencé à proposer ce type d’activité vers ses 3 ans. Nous avions commencé par des formes géométriques de bases (carré, rond, rectangle et triangle). Vous pouvez d’ailleurs télécharger la planche de graphismes que j’ai réalisé pour Arthur en cliquant ICI.
Ce qui s’est révélé intéressant avec la pochette de graphismes, c’est le côté « déjà prêt » (car cela prend du temps de préparer ce type d’activité ). Cela apporte en outre, une diversité dans les formes proposées, ainsi qu’une mise en scène ludique. Excepté le canard, les autres animaux sont assez bien représentés pour que l’enfant les reconnaisse.
Les 3 « + » des graphismes chez l’enfant
S’entrainer à l’écriture
Comme nous l’avons vu un peu plus haut, les dessins de graphismes représentent un très bon entrainement de pré-écriture. Cette activité demande à l’enfant de la précision et fait appel à ses capacités de concentration, d’observation et de dextérité.
Faire preuve de concentration
Les premières planches que l’enfant réalise peuvent paraitre un peu brouillon, il faut qu’il s’approprie l’exercice et ceci n’est ni inné, ni aisé pour ses petites mains encore un peu « gauches ». Pour parvenir un résultat qui lui donne satisfaction, l’enfant va se concentrer pleinement. Il va observer ce qui lui est demandé afin de le reproduire au plus juste.
Consolider les connaissances acquises
C’est toujours un plus de ré aborder des connaissances précédemment acquises. Les formes géométriques de bases étaient déjà connues d’Arthur depuis un bon petit moment et cette activité lui permet de les nommer et de les envisager sous un angle différent. La « mise en scène » de ces formes géométriques éveille sa curiosité et renouvelle son intérêt.
Comment proposer les graphismes ?
Avec Arthur, nous avons commencé par une phase d’observation. Il regarde la planche proposée et nomme les formes connues.
Ensuite, suivant le stade de développement de l’enfant, on peut commencer par lui proposer de passer sur les contours des formes avec son doigt. Cet exercice va lui permettre de se représenter mentalement la forme et d’enregistrer ses dimensions.
La première fois que nous avons proposé cette activité à Arthur, nous en sommes restés là car Arthur ne souhaitait pas poursuivre l’activité plus loin.
Une autre fois, nous avons reproposé l’activité à Arthur. Le pot à crayons placé à ses côtés à éveillé son intérêt et il a voulu crayonner sur la planche de graphismes. Il a réalisé des choses assez abstraites mais il semblait toutefois préoccupé par le fait de « repasser » sur les formes géométriques. Il s’est arrêté là.
L’autre jour, il a installé lui-même cette activité sur sa table (nous lui laissons en libre service sur ses étagères) et a reproduit quelques formes géométriques. Certaines étaient bien reproduites et d’autres moins. Cette activité l’a occupé un bon moment, il s’est laissé guider par son imagination et s’est approprié l’activité. Certaines formes, au lieu d’être « repassées » étaient coloriées à l’intérieur. Il a agit de manière spontanée et naturelle.
Puis, toujours de manière autonome, il reprend ses planches régulièrement et s’en fait une de temps à autre. Il a maintenant acquis assez de dextérité et de concentration pour parvenir à réaliser une planche entière.
Le laisser faire a été opportun, se mettre à son rythme aussi. L’enfant donne le tempo et l’adulte suit le mouvement.
Prenez soin de vous et de vos enfants,
A très vite,
Amélie
Bonjour amelie j’aime beaucoup djeco et je voulais savoir si les planches dé graphisme sont effaçables. Merci du renseignement