« Comment ça va ? », « Vous allez bien ? » … des phrases que l’on entend régulièrement et auxquelles on répond majoritairement « Ça va bien, merci », même si ce n’est pas le cas…
Ne pas vouloir entrer dans les détails de sa vie privée avec le premier venu, c’est normal.
Mais lorsque c’est à soi-même que l’on fait cette réponse, le problème que l’on vit prend une toute autre dimension.
C’est souvent très compliqué de s’avouer que l’on va mal, de demander de l’aide ou de se projeter dans un accompagnement. Parce qu’agir ainsi, c’est exposer sa part de vulnérabilité.
Avoir du mal à exposer sa part de vulnérabilité, c’est mettre un rempart entre soi et les autres afin que notre crédibilité et l’image de nous, c’est-à-dire notre égo, ne soient pas empreints de négativité aux yeux des autres.
On masque notre vulnérabilité pour qu’elle ne devienne pas l’arbre qui cache la forêt. Mais plus on agit ainsi, plus la vulnérabilité devient la forêt !
En vrai, la vulnérabilité n’est qu’un groupe d’arbres de la forêt !
On travaille sur l’acceptation de sa vulnérabilité lorsqu’on traverse les moments douloureux, les situations inconfortables ou toute autre situations compliquées en continuant de se développer personnellement malgré l’adversité. Et cela, c’est la résilience.
Alors comment développer sa résilience ?
Le moyen le plus efficace de développer sa résilience, c’est de faire confiance à son cerveau.
Faites confiance à la mémoire de votre inconscient. Faites confiance à la mémoire de vos cellules. Elles savent que quoi qu’il arrive vous n’avez rien à craindre.
Peu importe l’âge que vous avez ou ce que vous avez vécu, votre corps, votre inconscient, et même une certaine forme de votre conscience “sait”…
Mais vous préférez écouter la peur parce que la peur vous pousse à ne pas agir, à ne pas sortir de votre zone de confort, à rester dans ce que vous connaissez… et parfois, même si vous n’appréciez pas forcément ce que vous vivez, vous y restez parce que la peur d’en sortir est tellement forte qu’elle vous tétanise.
Le confort de ce que vous connaissez est plus facile à vivre que l’inconfort de l’inconnu.
On préfère toujours se battre pour conserver ce que l’on a déjà, que se battre pour obtenir quelque chose que l’on n’a pas.
CONCLUSION
La résilience par le travail de l’acceptation de ce qui EST (positif comme négatif) et par la confiance que toute situation reviendra à l’équilibre est le travail le plus bénéfique que l’on puisse s’offrir.
Le bonheur, la tranquillité, la joie ne sont que des parties de notre quotidien. Nous avons aussi une part de souffrance et de vulnérabilité qui font partie intégrante de nous, de notre ÊTRE.
C’est notre capacité à comprendre la souffrance, grâce à la résilience, qui nous permet de développer notre compassion et notre amour.
Sans la compassion et l’amour, le bonheur ne peut exister.
La compréhension et la compassion prennent naissance dans la souffrance, et c’est lorsque nous acceptons cela que nous développons notre résilience et que nous faisons un pas vers notre éveil.
Mais au contraire, si nous ne savons pas comment prendre soin de la part de souffrance en nous, c’est à ce moment-là que nous pouvons facilement sombrer dans un océan de souffrance.
Nous cherchons sans cesse à fuir notre souffrance, à l’éviter et à privilégier la recherche du plaisir. Et pourtant il est essentiel d’apprendre à notre mental que la souffrance peut parfois être très bénéfique. On peut même parler des bénéfices de la souffrance parce que c’est elle qui nous montre comment approfondir notre compréhension.
C’est en avançant en se rappelant cela que vous développerez votre résilience. Cette résilience permettra à l’acceptation et à l’amour de s’épanouir tout naturellement en vous.
Si vous savez comment souffrir, la souffrance ne sera plus (ou moins) un problème, parce que grâce à cette attitude d’accueil véritable, vous la sentirez nettement moins.
Et c’est en partant de la source de votre souffrance que vous ferez éclore la belle fleur de votre bonheur.
Prenez soin de vous et de vos enfants,
Amélie