Comment faire pour que la peur ne vienne plus paralyser notre état d’esprit ? Comment faire pour qu’elle ne nous empêche pas d’avancer ? Est-ce que c’est normal d’avoir peur ? Quelle est la force que nous devons déployer pour dépasser nos peurs ?
La peur est un marécage sans fond
Chaque être humain ressent cette émotion parce qu’elle a un rôle fondamental dans notre système : elle permet la survie d’une espèce.
Lorsque notre cerveau identifie une peur, c’est une grande partie de notre capacité à penser qui se retrouve comme paralysée. Parce que pour survivre nous devons être prêt à agir rapidement. Nos mécanismes psychiques et les réponses physiologiques sont restées exactement les mêmes.
Ce qui vient le plus alimenter nos peurs et déclencher chez nous des réponses physiologiques que nous ne maîtrisons pas toujours, ce sont principalement :
- les mauvaises nouvelles
- les problèmes
- les propos alarmistes
- les dangers potentiels
- les mouvements de foule
- l’échec
- l’exclusion
- le rejet
- parler en public
- certains insectes et autres animaux (araignées, serpents, méduses, guêpes, souris…)
- les points culminants
- la mort
Alors bien sûr, dans certaines situations, les mécanismes psychiques et les réponses physiologiques qui vont être déclenchés pour assurer notre survie, sont très utiles. Dans ces moments là, nous devons les écouter et leur laisser la place de se déployer.
Par contre, dans d’autres situations où notre peur est plus émotionnelle que rationnelle, notre corps nous envoie les mêmes signaux. Par exemple, la peur de ne pas être appréciée va nous mener à la fuite. Nous fuyons nos propres intérêts pour donner l’avantage à ceux de l’autre.
Nous agissons ainsi parce que le fait de ne pas être appréciée nous renvoie à la peur de l’exclusion. Pour nos cellules, cette peur risque d’entraîner la mort parce que les Hommes sont des êtres sociaux qui ne peuvent vivre longtemps (en bonne santé physique et psychique) complètement coupés des autres.
Cette peur d’être jugée et de ne pas être respectée n’est alimentée UNIQUEMENT parce que,
nous-même, nous ne jugeons et ne respectons pas les autres égalitairement.
A ce moment, nous voyons inévitablement apparaître des dérives “égotiques”
Le désir d’expression de soi est inné en chacun de nous. La motivation, derrière cet agissement, est d’attirer l’attention dans le but d’impressionner afin de créer une sorte d’envie qui les renverra à leur propre peur.
Et le vrai problème c’est que plus nous sommes noyées dans nos pensées et absorbées par l’action qu’elles engagent, moins nous profitons de l’instant présent.
Ce qui va nous aider à dépasser nos peurs, c’est le courage.
Voici 3 clés, simples à mettre en place, pour développer son courage.
1. Avoir conscience que nos peurs sont surmontables
Nos peurs sont les nôtres, elles sont relatives à nos croyances limitantes.
S’il existe, ne serait-ce , qu’une seule personne à avoir réussi à dépasser la peur que j’ai, alors j’en suis capable aussi !
Nous devons avoir conscience que c’est rarement le résultat final qui nous fait peur, c’est plus souvent le chemin que nous avons à parcourir pour y parvenir.
Et justement, cette conscience que nos peurs sont surmontables nous nous la créons grâce à un libre arbitre fort.
Ce libre arbitre se crée grâce à la deuxième clé :
2. L’information
Dans une très grande majorité des cas, de nombreuses personnes avant nous ont déjà dépassé les peurs que nous avons.
Aller chercher l’information consiste à se rapprocher de l’enseignement de ces personnes afin d’éviter de tomber dans des abîmes que nous aurions pu éviter grâce à ce recul.
Nous vivons dans une société d’abondance informationnelle (parfois même sur-abondante). Faisons confiance à ceux qui ont le pouvoir de nous montrer comment emprunter sereinement la direction vers laquelle nous souhaitons aller.
3. La confiance
Et enfin, il est indispensable de se faire confiance.
Nous sommes capables de dépasser nos peurs si nous cherchons à les comprendre.
Avec du recul, vous pouvez observer que nombreuses de vos peurs ont été dépassées.
Et finalement en élevant au fil du temps votre niveau de conscience, vous élevez aussi votre niveau de peurs.
CONCLUSION
Il faut bien garder à l’esprit que nos peurs sont liées à des expériences temporelles. Les échecs et les défaites sont des signaux qui nous sont envoyés pour nous faire prendre conscience que nous devons aller dans une autre direction.
Les principaux échecs prennent souvent naissance dans les limites que nous avons nous-mêmes établi dans notre esprit.