Le monde dans lequel nous vivons est dense et intense. Les choses vont vite et les promesses de bonheur sont nombreuses.
On observe, on épie, on scrute ce qu’il se passe chez les autres, comme si c’était toujours la meilleure façon de trouver ce que l’on cherche.
Nous avons souvent tendance à nous raccrocher à des choses matérielles. Nous nous laissons happer par les sirènes de la consommation et nous arrivons même à nous persuader que nous serons plus heureux en possédant toujours plus de choses.
Avoir un “pourquoi” fort et puissant vous aide à passer à l’action
et vous reconnecte à ce qu’il y a d’important pour vous.
La question n’est pas de savoir quoi faire ni comment le faire.
Vous créez la différence lorsque
vous savez pourquoi vous le faites.
Les messages incitatifs comme la peur ou la pression sociale nous poussent à prendre une décision dans un sens ou dans un autre en aiguisant nos désirs irraisonnés ou en jouant sur nos peurs.
Mais c’est lorsque notre sentiment émotionnel dépasse l’insécurité, l’incertitude ou nos rêves, que la réaction émotionnelle s’aligne avec la manière dont nous nous percevons.
C’est à ce moment là que le comportement passe d’un état ou nous sommes motivés à un état où nous sommes inspirés.
Et lorsque nous sommes inspirés, nos décisions sont davantage alignées à la personne que nous sommes.
“Ce n’est pas parce qu’on est pas heureux
tout le temps qu’on doit être malheureux.”
Les gens “heureux” ne sont pas dans un “état de bonheur” permanent. Ils vivent aussi des tracas, du stress, des situations inconfortables. Ils ressentent aussi l’oppression et peuvent manquer de confiance en eux à certains moments.
Le bonheur ne dépend pas de ce que nous avons,
il dépend de ce que nous faisons.
1. Le lien social pour être heureux
Selon des recherches publiées dans le journal américain “The Journal of happiness Studies ”, le lien social est un facteur majeur de bonheur.
La gentillesse est un investissement très fructueux car elle favorise les rapports sociaux et les émotions positives.
Notre comportement à le pouvoir d’influencer celui des autres.
2. Définir ses priorités pour son propre bonheur
Le temps passe vite, et si nous n’y prenons pas garde, il nous filera entre les mains.
Voici l’histoire d’un expert qui tient une conférence sur la meilleure façon de planifier son temps. Il propose une expérience à son public :
Il prend un grand bocal de verre et le remplit à ras bord de gros cailloux de la taille d’une balle de tennis.
Puis il demande au public : « Est-ce que ce bocal est plein ? »
Tout le monde répond : « Oui ».
« Bien », répond-il « nous allons voir. »
C’est alors qu’il sort un sac contenant des graviers et le verse dans le bocal. Les graviers se faufilent entre les cailloux et remplissent le bocal.
À nouveau, il pose la question : « Est-ce que le bocal est plein ? ».
Le public commence à comprendre et répond : « Non. »
Il prend ensuite un sac de sable qu’il verse dans le bocal.
Le sable, à son tour, se faufile entre les cailloux et les graviers jusqu’à remplir le bocal.
Il fait de même avec la bouteille d’eau posée sur sa table et remplit à nouveau le bocal.
« Quel enseignement pouvons-nous tirer de cette expérience ? » demande-t-il à son public.
Cette expérience montre que si l’on ne met pas les gros cailloux en premier dans le bocal, on ne pourra jamais tout mettre. Il faut donc commencer par les gros cailloux avant de s’attaquer aux petits.
Les gros cailloux sont nos priorités, les graviers, le sable et l’eau sont les tâches de moindre importance que nous avons tendance à faire passer en premier.
Une fois la journée bien remplie de graviers, de sable et d’eau, impossible de faire rentrer nos gros cailloux.
Si l’on se replace dans notre contexte, on peut se demander quels sont les gros cailloux de notre vie, ceux qui ont le pouvoir de nous rendre heureux. Et, bien sûr, on doit se poser la question de savoir si on les fait bien passer en premier dans nos vies.
3. Se reconnecter à son environnement
S’extraire des distractions et des abrutissements sonores et visuels pour se reconnecter aux mouvements lents de la nature.
Voici un poème que j’ai entendu dans les films “Sissi” qui ont bercé mon enfance. Rien qu’à la lecture de ces mots, je m’apaise.
“Si vous avez de la peine, si la vie est méchante avec vous, réfugiez-vous au cœur de la forêt, elle ne vous décevra jamais. Chaque plante, chaque fleur, chaque arbre, chaque animal, sont la preuve vivante de la toute puissance de Dieu et la forêt vous redonnera courage.”
Les enfants aiment être dehors, tout devient plus facile lorsqu’on se sert de leur enthousiasme naturel.
Pour résumer sur le bonheur
Le bonheur s’acquiert avec ce que nous faisons chaque jour.
Plus nous savons pourquoi nous faisons les choses, plus nous serons alignés avec nous-mêmes.
Vous pouvez influencer positivement et simplement votre niveau de bonheur :
- Soyez gentille avec les autres
- Identifiez vos gros cailloux de bonheur
- Vivez en harmonie avec votre environnement
Pour faire entrer le calme et la sérénité dans votre vie.
“Le bonheur c’est vivre chaque jour toutes ces petites choses que l’on ne regrettera jamais.”
Prends soin de toi et de tes enfants
Amélie
Merci ne nous rappeler ce qui est (pourtant) essentiel…
Tout à fait d’accord avec cet article ! J’ai beaucoup aimé aussi la vidéo sur les émotions de « Et tout le monde s’en fout » qui expliquait la différence entre les émotions et les sentiments. « Le sentiment, c’est le temps qu’on accorde à son émotion. Donc le sentiment de bonheur, c’est le temps qu’on accorde à sa/ses joie.s » (donc la tristesse c’est le temps qu’on accorde à ses chagrins, la haine correspond au temps qu’on accorde à sa colère etc.). Je trouve ce message très inspirant et éclairant pour nous aider à nous recentrer et à user sagement d’une des richesses les plus importantes dont on dispose : notre temps. S’ancrer pleinement dans ses joies et les faire perdurer par les souvenirs et la gratitude sont pour moi une base solide pour construire notre bonheur