Il est maintenant largement admis que l’allaitement maternel exclusif est conseillé dès la naissance. Nous savons aussi qu’allaiter exclusivement jusqu’à la diversification alimentaire est la durée minimum conseillée pour un bénéfice optimal (encore faut-il admettre qu’un bébé ne devrait pas être diversifié avant 6 mois sauf pathologie particulière). Mais y-a t’il une durée maximum au-delà de laquelle il serait inutile voire néfaste de donner le sein ? Je te réponds tout de suite en 3 points, afin que tu puisses décider, de manière éclairée, du moment idéal pour sevrer ton enfant.
Les recommandations officielles sur la durée de l’allaitement maternel
L’OMS (Organisme Mondial de la Santé) recommande officiellement un allaitement exclusif au sein jusqu’à 6 mois. Et ce, dès la première heure suivant la naissance, à la demande de jour comme de nuit, sans aucun complément alimentaire ou liquide (même de l’eau!). Ensuite, le lait devrait encore constituer l’aliment principal de l’enfant jusqu’à 1 an. Les recommandations précisent également, pour garantir la réussite d’un allaitement, de ne pas introduire de biberon, tétine ou sucette. Ce dernier conseil permet d’éviter ce que l’on appelle la confusion sein-tétine. Le bébé pouvant perdre la technique particulière de succion au sein au profit du biberon (ou de la tétine). Il peut aussi finir par préférer le biberon au sein par facilité.
Mais cela ne s’arrête pas là. L’OMS précise que l’allaitement maternel devrait se poursuivre jusqu’à au moins 2 ans en l’associant à une alimentation diversifiée. En effet, selon les dernières recherches anthropologiques, la durée « normale » de l’allaitement d’un humain se situerait entre 2 ans et demi et 7 ans. Sur le plan biologique, nous sommes prévus pour pouvoir téter jusqu’à environ 7 ans. À cet âge, les premières dents de lait sont progressivement remplacées par une dentition définitive. La durée minimale de l’allaitement prévue par notre espèce serait donc de 2 ans et demi.
Retrouve les recommandations de l’OMS dans cet article. Je t’explique ci-après, au-delà des données officielles, quels sont les avantages et bienfaits d’un allaitement après 6 mois.
Avantages et bienfaits de l’allaitement long
Santé et nutrition
Concernant la santé de l’enfant de manière générale, l’OMS affirme aujourd’hui, avec certitude, que l’allaitement diminue le taux de mortalité de l’enfant. On peut même attester que l’allaitement maternel a des répercussions positives jusqu’à l’âge adulte.
Sur le plan nutritionnel, le lait maternel fournit toutes les calories et nutriments nécessaires à la croissance. Il continue de couvrir 50% ou plus des besoins nutritionnels de l’enfant pendant le second semestre de sa vie (soit entre 6 mois et 1 an). Il couvre ensuite jusqu’à 1/3 de ses besoins pendant la seconde année.
Le lait maternel offre une protection renforcée contre les maladies infectieuses et chroniques puisque le bébé profite des anticorps produits par l’organisme de la maman. Anticorps qu’un lait de croissance ne peut malheureusement pas apporter.
La Leche League – association internationale référente de soutien et d’information à l’allaitement maternel – rapporte d’ailleurs une déclaration de l’OMS affirmant que les laits de croissance ne sont pas indispensables à une alimentation diversifiée. Ils n’apportent pas de valeur supplémentaire. De plus, selon les marques, ils contiennent bien trop souvent des sucres ajoutés.
Aussi, la succion au sein demande un effort important. L’enfant développe considérablement les muscles de sa mâchoire. Il est ainsi bien préparé à pouvoir mâcher de façon tonique. C’est un avantage pour aborder la diversification alimentaire, notamment si l’on fait le choix de la DME (Diversification Menée par l’Enfant) ou Alimentation autonome. Des études rapportées par la Leche League montrent également que donner le sein permettrait de réduire les risques d’otites à répétition de manière significative. Cela abaisse le nombre d’infections respiratoires de manière générale.
L’équilibre affectif
Sur le plan affectif, il est indéniable que l’allaitement maternel participe à l’établissement d’un lien d’attachement très fort avec son enfant. On sait maintenant, grâce aux neurosciences, que ce lien avec la figure d’attachement est primordial à la construction d’un sentiment de sécurité chez l’enfant. Ce sentiment participe à construire un état de confiance chez lui. Cela l’accompagnera dans son autonomie et la prise de son indépendance lorsqu’il sera prêt.
Enfin, c’est pour lui, une expérience sensorielle et cognitive extraordinaire. C’est aussi un réconfort immense que de vivre cette connexion physiologique avec sa maman.
Ayant fait le choix d’un allaitement prolongé pour mes 3 enfants, je ne peux que t’encourager à vivre cette expérience, si c’est ton choix, et en dépit du regard des autres… C’est un tel bonheur et une source de joie et de douceur infinie à partager. Lorsqu’il est fatigué, énervé, triste, le temps d’un câlin, après une chute ou quand il est malade pour le réconforter. C’est aussi une solution à des centaines de situations du quotidien. Et cette simplicité est bienvenue aussi quand la maman est épuisée. On n’a pas toujours les ressources pour établir un dialogue bienveillant sur l’instant. Parfois, une tétée vaut mieux que mille mots.
Quand et comment décider du sevrage d’un enfant allaité ?
Données officielles et scientifiques
L’Académie américaine de pédiatrie recommande un sevrage à 1 an. En France, les professionnels de santé encouragent rarement un allaitement après 6 mois de façon spontanée.
Le primate, mammifère le plus proche de l’homme en termes de patrimoine génétique, sèvre ses petits lorsqu’ils atteignent 4 fois leur poids de naissance. Un enfant moyen atteint ce poids autour de 27 mois pour un garçon et 30 mois pour une fille.
Mon expérience de maman allaitante
Jusqu’à présent c’est Arthur qui détient le record de l’allaitement le plus long : 27 mois de tétées à la demande avec un sevrage naturel. C’est-à-dire qu’il a progressivement arrêté de téter naturellement. J’espère que cela ira bien au-delà avec ma Constance <3
Si tu as choisis l’allaitement mixte ou que tu reprends le travail bientôt, mon article sur le choix du tire-lait (manuel, électrique, simple ou double pompage, pour quelle utilisation, etc.) va probablement t’intéresser.
Les principaux obstacles que tu peux rencontrer dans la poursuite d’un allaitement après 1 an, ce sont, selon moi : la fatigue (notamment si les tétées nocturnes perdurent) et le regard extérieur. Sur ce sujet, il est facile d’être heurté par le jugement des autres. Notre société occidentale n’admet pas encore l’allaitement prolongé comme la norme actuelle de notre espèce, malgré qu’elle le soit dans bon nombre d’autres pays.
L’épuisement physique ou mental
Le sevrage « induit », c’est-à-dire provoqué volontairement par la maman, pourra donc être décidé dans ces cas-là. En effet, si la fatigue est trop forte. Si tu n’as pas les moyens d’adapter ton environnement pour aménager davantage de repos, ce sera probablement le moment pour toi de sevrer ton enfant. Tu pourras être fière d’avoir mené ton allaitement jusqu’ici !
La pression extérieure
Si la pression de ton entourage, de ta famille ou le regard de la société pèse trop lourd, tu préfèreras sevrer ton enfant. Et c’est ok, si tu es en accord avec ce choix. Dans le cas contraire, entoure-toi de personnes bienveillantes et qui respectent tes choix. Discute et rencontre des mamans qui pratiquent un allaitement prolongé. Sur le net, lors de réunions d’allaitement de ta commune, dans des associations, via des blogs sur l’allaitement, trouve du soutien et de l’information. Rien ne sert de chercher à convaincre mais informe-toi pour savoir répondre aux principales interrogations de tes proches comme le fait que l’allaitement serait un frein à la parole par exemple.
S’écouter
Quoi qu’il en soit, l’allaitement maternel ne doit jamais devenir une source d’angoisse ou de contrainte trop forte pour l’enfant ou la maman. Le meilleur conseil que je puisse te donner, c’est de t’écouter avec bienveillance et indulgence. Ton parcours sera le meilleur pour toi, dans ta situation et avec ton cadre de référence, tant que tu es en accord avec toi-même.
EN BREF :
- La durée recommandée par l’OMS pour un allaitement prolongé après diversification alimentaire est de 2 ans minimum.
- Des recherches anthropologiques montreraient que l’allaitement serait prévu pour perdurer jusqu’au remplacement des dents de lait par une dentition définitive, soit vers 7 ans.
- Ses bienfaits sur les plans nutritionnel et affectif sont clairement admis jusqu’à l’âge adulte : 50% ou plus des besoins nutritionnels couverts par l’allaitement le second semestre de vie et jusqu’à 1/3 la seconde année.
- L’allaitement offre une protection renforcée contre les maladies infectieuses et chroniques, accélère la guérison et réduit les infections respiratoires à répétition telles que les rhumes et les otites.
- Il représente une solution à des centaines de situations du quotidien : colères, fatigue, maladie, chute, câlin…
- Le moment idéal du sevrage n’obtient pas de consensus, si ce n’est le bon moment pour la maman et l’enfant. S’écouter est le maître mot pour un allaitement long serein.
- Si la fatigue ou la pression sociale est trop forte, entoure-toi de personnes informées et bienveillantes, qui respectent tes choix. Si tu vis des moments de doute, je t’invite à consulter cet article dans lequel je te rappelle les points essentiels pour être une bonne maman.
Partage ton expérience en commentaire pour aider le plus de mamans dans la poursuite de leur allaitement.
Prends soin de toi et de tes enfants.
Amélie.
J’allaite mon bébé de 15 mois y compris la nuit et de ce fait il n’a pas un grand appétit vu qu’il tète a la demande, avez vous connu cela avec l’allaitement prolongé, avez vous des conseils ?
Merci d’avance de votre retour
Bonne continuation
Bonjour Nesrine,
Oui si ton enfant tète à la demande et que vous lui proposez de manger solide sans forcer les choses, il prendra ce dont il a besoin. Certains enfants démarrent par exemple la diversification plus tard vers 7/8 mois en étant allaités à la demande. L’allaitement pouvant couvrir encore 1/3 des besoins nutritionnels de l’enfant la seconde année, il n’est pas inquiétant si lors d’un repas il mange peu ou pas, il ne se laissera pas mourir de faim, qu’il soit allaité ou non d’ailleurs
Belle journée !
Merci pour ce bel article Moi qui m’était fixée à la base de sevrer mon deuxième avant sa première rentrée d’école j’ai réalisé récemment que je me l’imposais en fait plus à cause d’une certaine pression sociétale et du regard de l’entourage … voyant que mon loulou adore et recherche toujours autant les tétées, j’ai décidé d’envoyer bouler la pression et de faire ce qui nous plaît à tous les deux…continuer les tétées, surtout qu’elles n’ont lieu que matin, soir et à la sieste, qu’il peut s’en passer quand je suis absente et qu’après tout je ne suis pas non plus obligée de le crier sur les toits (même si je ne vais pas m’en cacher non plus) Bref, on en est à 41 mois d’allaitement pour lui et on poursuit cette belle aventure A toutes les mamans qui hésitent à arrêter : assurez vous de sevrer votre enfant pour les bonnes raisons, les vôtres, et pas celles de votre entourage ou de la société, la vie est trop courte pour se conformer aux attentes des autres au détriment de ses propres envies…
Merci ♥️
Merci pour cet article Amelie ! Il faut que les mamans (et futures mamans) soient bien informees et puissent faire leur choix a l’abri des pressions sociales et des groupes industriels !
De mon cote, j’allaite ma puce depuis bientot 26 mois et elle n’a pas l’air de vouloir decrocher J’espere bien pouvoir l’allaiter jusqu’a ce qu’elle decide elle-meme d’arreter. Ayant eu mon bebe en Irlande, je suis dans un groupe FB irlandais de soutien a l’allaitement prolonge. On n’a pas toujours le soutien qu’on desire parmi ses proches alors j’encourage les mamans a chercher ce soutien dans ce genre de groupe.
Un livre tres interessant a lire est Breastfeeding – Biocultural Perspectives, de Katherine A. Dettwyler et Patricia Stuart-Macadam. Je ne sais pas s’il a ete traduit en francais mais il est tres eclairant. On y apprend notamment que l’age biologique maximal pour l’arret de l’allaitement des humains correspondrait en effet a celui de l’appartion des dents definitives.
Chez nous les tetees nocturnes se font plus rares desormais ; elle ne se reveille qu’une fois en general.
Bon courage aux mamans qui font ce choix, et profitez de chaque instant avec votre petit tresor ! <3
J’allaite mon petit bonhomme de bientôt 25 mois à la demande ce n’est que du bonheur pour tous les deux. Le plus dur en effet c’est le regard et les réflexions des autres. Et surtout de la famille très proche. Il faut être trois dans cette merveilleuse aventure papa maman bébé. Car oui le papa a une place très importante. Surtout quand des réflexions sont faites il prend la parole ou juste un regard cela aide vraiment beaucoup. Une fois les un an un an et demi passé les réflexions cessent. Merci Amelie. Belle soiree
Bébé a 12 mois et est toujours allaité. Ça n’a pas été facile au début mais on y est arrivé !c était tellement une évidence pour moi :donner ce qu’il y a de mieux et de plus naturel à mon enfant. !
On vit des moments magiques qui n auraient pas existés s il avait été nourri au biberon et consolé à la tétine .
Bonjour Amélie,
Merci pour ce rappel qui est réconfortant. J’allaite ma puce de 20 mois à la demande et c’est toujours un merveilleux moment de partage. Je suis attachée à répondre aux besoins de ma fille. Nous envisageons un deuxième enfant avec mon mari. Je souhaite pour autant un sevrage naturel pour l’allaitement de ma fille. Aurais-tu des conseils concernant l’allaitement enceinte ou le co-allaitment ?
Merci pour ton blog et tes conseils
Coucou ! Oui je t’invite à aller voir cette vidéo dans laquelle je parle de co-allaitement sur la chaîne YouTube Famille Épanouie : https://youtu.be/R0cEnq07gwk
Merci à toi, belle journée.
J allaite mon bébé de 7 mois et c est que du bonheur. Des merveilleux moments passées toutes les deux. Elle comme moi avons besoin de cette fusion. Quel dommage que dans notre société, le regard sur l allaitement est négatif! C est ce qu il y a de plus naturel. J’encourage toutes les mamans à vivre cette expérience inoubliable,magique…
Bonjour,
J’allaite ma fille de 19 mois encore à la demande et elle en demande beaucoup puisqu’elle a eu plusieurs épisodes de muguet qui lui ont fait prendre peur des aliments… ce muguet lui provoquait une envie plus forte de manger des fruits, notamment la banane, et suite à cela elle a développer des caries sur les 4 incisives… la dentiste dit que ce sont les tétées de nuit mais je sais que c faux donc on la soigne, on lui lave les dents avec du fluor pour enfant mais les tétées de nuit continuent. C’est plus pratique pour moi même si parfois j’aimerais avoir une nuit complète. Quand ma fille dort trop d’heures d’affilées, je me réveille la nuit et sans pouvoir me rendormir j’attend patiemment que ma fille se réveille pour téter car c’est beaucoup plus dur de se rendormir seule.
On a été extrêmement mal suivies par les pédiatres en plus… ils ne savent absolument pas comment gérer un enfant allaité.
Je n’arrête pas d’apprendre par moi même en vous lisant et en lisant des témoignages à droite et à gauche. J’aurai tellement à dire aussi pour en aider d’autres…
Je tiens bon mais c’est super dur quand l’enfant en demande autant qu’un bébé de 2 mois… quand elle mange bien, elle dort bcp plus avant-bras de se réveiller la première fois la nuit donc c’est sûr que dur de ne pas croire que c’est parce que l’enfant a bien rempli son estomac qu’il va dormir plus longtemps et que moi/nous aussi.
Ce serait intéressant de nous montrer ce que mange Constance et en quelle quantité pour avoir une idée. Ma fille est très aléatoire…
Merci pour tout ce que vous faites pour nous!
Julissa
Merci pour cet article! Il tombe à point pour moi. J’arrive enfin à allaiter mon fils depuis 1 mois et demi après 2 bons mois de galère en tout genre!
Et je ne suis pas prête de m’arrêter tellement c’est agréable, naturel…!
Je t’admire Amélie d’avoir réussi à passer outre du regard des autres et allaiter aussi longtemps. J’espère avoir cette force mentale!
Avec plaisir, merci à toi de nous lire !
J’écoute mon coeur et mon instinct de maman. Selon moi, il est bien plus difficile d’agir pour plaire aux autres plutôt que pour être en accord avec soi-même. Fais le test tu verras
Oh oui comme allaiter peut rendre la vie plus simple (et aussi plus compliquée quand les débuts sont difficiles !). Pour moi cela fait 9 mois et je ne compte pas arrêter de sitôt malgré la reprise du travail dans une semaine… En espérant que ça ne chamboule pas trop bébé ! Vous avez des conseils ?
Heureusement que le papa me soutient parce que le reste de la famille me regarde bizarrement. Par contre j’ai quand même l’impression que c’est de plus en plus répandu : sur les 4 mamans avec un bébé qui a à peu près cet âge que je connais, les 4 continuent aussi d’allaiter. Peut-être que les mentalités évoluent dans le bon sens finalement ?
Bonjour Audrey !
Un conseil pour la reprise du travail : faire de son mieux avec les contraintes que l’on a. Bien se renseigner sur le tire-allaitement et les tire-laits (un article sortira sur le sujets ces prochaines semaines :D).
Oui les mentalités évoluent quand les gens agissent et pensent avec leur coeur <3
Super article ! Dans les raisons du sevrage, il y a aussi le sevrage décidé par le bébé ! On en parle peu mais cela est très perturbant pour la maman ! Cela m’est arrivé quand ma fille a eu 7,5 mois. Je n’étais pas préparée à cela car je voulais l’allaiter longtemps (> 1 an) et cela a été très dur de la voir me repousser quand je lui proposais le sein. J’ai dû ainsi renoncer à l’allaitement et cela a été un déchirement pour moi. Cela a été concomitant avec la poussée de la 1e dent. Peut-être a-t-elle eu plus envie de manger que de téter ? Allez savoir… ce qui est étonnant, c’est que pour ma 1e fille, cela a été similaire : 1e dent à 9 mois => bébé moins intéressé par le sein… Bref, 9 mois d’allaitement pour ma 1e fille, 7,5 mois pour la 2e. C’est peu à mon goût mais c’est déjà pas mal ! Cela a été un immmmmmense bonheur pour moi et j’espère pour elles, et cela marquera ma vie de femme pour toujours. Je souhaite à toutes les mamans de faire perdurer ce moment mais soyez préparée à ce que parfois ce soit l’enfant qui décide, de manière qui peut être brutale pour nous les mamans…
Merci !
C’est vrai cela arrive. Parfois il peut aussi s’agir d’une confusion sein-tétine ou encore d’une gêne ou douleur. Ne pas hésiter à se faire aider d’une conseillère en lactation pour en être sûre.
Belle journée !
C’est fou ! Je n’aurais jamais imaginé cela avant d’être maman : après avoir allaité mon aînée plus de deux ans et demi (j’étais alors enceinte du second et mon lait s’est progressivement tari vers cinq mois de grossesse), j’ai allaité mon second (qui a l’âge d’Arthur) pile sept ans ! Dernière tétée le soir de son septième anniversaire, en août dernier, et il a décidé de lui-même que c’était fini ! Un mois après, il perdait sa première dent de lait ! Merci pour cet article ! Et bonne continuation dans cette merveilleuse aventure !!!!
Très bel article. Je fais partie des mamans a allaitement long. 3ans pour ma fille, j’ai arrêté quand psychologiquement sa devenait trop dur. Elle aurait bien continué cela dit. Bébé né en été, 1er hiver sans allaitement otites a répétition. Pour BB3 j’espère aussi un allaitement long car la relation créé par cet échange est unique.
Merci pour ton témoignage Lysiane. Je te souhaite pour ton troisième petit bout de chou un allaitement aussi long et beau que vous en ressentirez tous les deux la nécessité et les bienfaits. Belle journée!
Ton article est super encourageant ! Et ton blog est plein de ressources et d’aspirations pour une future maman que je suis ! Merci !!