C’est très tentant d’obtenir les bénéfices de la méditation sans avoir à rester assise une heure en tailleur sur un coussin.
Et pourtant on nous rabâche que c’est vital de méditer.
Alors comment méditer sans faire de la méditation ?
Nous donnons parfois beaucoup de temps et d’énergie pour les autres, mais trop souvent au détriment du temps pour soi.
Le risque ne se mesure pas forcément sur l’instant présent parce que le tourbillon du quotidien nous amène jusqu’à ne même plus réussir à penser.
Le vrai problème n’est pas d’avoir trop de choses à faire, de ne pas se sentir capable et encore moins d’avoir la perception de manquer de temps.
Le vrai problème, c’est que nous ne prenons pas le temps d’écouter nos pensées !
Et c’est ça qui nous fait péter les plombs, qui nous épuise, et surtout qui, un jour, risque de nous faire regretter amèrement ce temps passé si vite et la désagréable sensation de ne pas l’avoir vu passer !
Je suis passée par là.
Après la naissance de Gaspard j’ai tellement voulu “assurer” sur tous les fronts : être maman, être entrepreneuse, être femme au foyer, être épouse… j’ai voulu tout ça en même temps à la même intensité.
Je me suis épuisée parce que j’ai oublié l’essentiel. J’ai oublié l’essentiel au sens propre du terme et une grande partie de mes souvenirs vécus sur cette période se sont envolés.
Cette situation m’est arrivée parce que j’étais tellement dans le contrôle que JE me suis oubliée.
Ce qui m’a permis de me sortir de cet épuisement, c’est d’avoir pu m’offrir du temps, non pas pour moi (dans le sens sortir avec mes amies, faire du shopping ou toute autre activité personnelle), mais du temps pour laisser de l’espace à mes pensées.
Il n’y a pas besoin de beaucoup de temps. Il n’y a pas besoin s’asseoir en tailleur, il n’y a pas besoin de s’isoler physiquement ni de mettre en place tout un rituel.
Donner rendez-vous à ses pensées
Nos pensées ne sont pas la réalité, mais elles peuvent finir par l’incarner dans leur forme négative lorsque nous ne nous en occupons pas.
Chaque jour, trouvez un petit moment pour vous, pour penser : l’idée est juste de parvenir à ne pas bloquer vos pensées.
Pour conserver une bonne santé psychique, nos pensées doivent circuler et il n’y a pas besoin d’y passer plusieurs heures par jour.
Peut-être que vous le faites déjà sans vous en rendre compte… alors dans ce cas-là, ne changez rien, mais apprenez à le faire en conscience et en savourant pleinement ce moment.
Même si vos pensées sont négatives, le fait de leur laisser de la place leur offrira l’opportunité de se dissiper plus rapidement et plus facilement.
Parce que plus vous vous occuperez d’elles, plus vous leur offrirez la place et l’espace dont elles ont besoin pour se sentir considérées et accomplies. En étant plus légère, vous leur offrirez la possibilité de s’envoler.
CONCLUSION
L’idée semble simple, mais oui, nous avons besoin de nous accorder du temps pour penser en conscience.
Certains appelleront cela méditer… moi j’aime bien donner un nom moins protocolaire à cette pratique parce que parfois derrière un mot, il peut y avoir tout un tas de préjugés qui ne représentent que trop de barrières.
Alors, prenez le temps de penser.
Finalement, c’est de ça dont vous avez besoin parce que c’est ainsi qu’une pensée constructive se mettra en place et vous permettra d’élever votre niveau de conscience, d’abattre vos croyances limitantes, de grandir et de vous rapprocher de votre cœur.
Parce que c’est en vivant au rythme de son cœur que l’on vit sa plus belle vie !
Prenez soin de vous et de vos enfants,
Amélie