Avez-vous conscience que nous vivons dans un monde extraordinaire ?
Avez-vous conscience de la chance inouïe que nous avons de nous y trouver ?
Il s’en est fallu de peu pour que nous ne voyons jamais le jour. Les probabilités pour que la vie, et en l’occurrence notre vie, se forme, sont quasiment irréelles, imperceptibles.
Et pourtant nous sommes là, belles et bien là.
Chaque jour qui passe apporte son lot de peines et de joies. Mais j’ai pu observer à quel point les peines pèsent plus lourd que les joies.
Nous sommes si souvent tristes, en colère, frustrées, à bout, énervées, prêtes à bondir, dans un accès de désespoir, sur notre proie, tel un animal traqué et usé par son propre quotidien.
Pourquoi est-ce si difficile de vivre pleinement le bonheur qui s’offre à nous ? Pourquoi sommes-nous si malheureuses ? Sur quoi pouvons-nous vraiment agir pour vivre plus heureuse ?
Précisons, pour commencer, que chercher à créer plus de bonheur dans sa vie ne vous exemptera pas des moments plus difficiles à vivre.
Les moments difficiles sont le fruit de notre sensibilité, de nos croyances, de nos expériences. Nous avons toutes une manière personnelle de les vivre et ce qui peut-être terrible pour l’une ne sera qu’une broutille pour une autre.
Rien ne nous prédispose à être plus malheureuse qu’heureuse.
Ce n’est pas les choses que nous vivons qui nous rendent malheureuse, c’est ce que nous en faisons.
Nous sommes connectées à l’infiniment petit
Chaque situation que nous vivons est sans cesse ramenée à nous, à notre personne, à nos émotions, à nos croyances, à nos limites, à notre disponibilité, à nos peurs, à nos doutes et à nos incertitudes.
Nous avons tendance à nous sentir au centre de tout ce que nous vivons, comme le soleil au centre de la galaxie.
Sauf que nous vivons comme si les frontières de NOTRE univers s’arrêtaient aux frontières de NOTRE galaxie … alors qu’il n’en est rien.
Nous faisons partie d’un ensemble bien plus grand, notre galaxie existe grâce ET avec toutes les autres galaxies. Sans ces autres galaxies, la nôtre n’a pas lieu d’être. Et bien, c’est pareil dans nos vies de tous les jours.
Alors, vous aussi, dans vos vies, connectez-vous autant que possible à l’infiniment grand.
C’est grâce à cette autre connexion que vous allez pouvoir prendre de la hauteur, du recul sur vous, sur ce que vous vivez, sur ceux qui vous entourent.
C’est ainsi que vous allez créer la communion, le lien sacré, entre vous et les possibilités infinies. C’est ainsi que vous pourrez construire vos joies sans vous sentir opprimées par le poids de vos peines.
Nous ne nous émerveillons plus
Lorsque je vois mes enfants émerveillés devant des choses si communes comme un écureuil dans un arbre, un camion de pompier, un arc-en-ciel, l’annonce d’une glace en dessert et tant d’autres choses encore. Je me rends compte à quel point nous avons perdu notre capacité naturelle et instinctive à nous émerveiller.
Cet émerveillement s’égrène au fil des années …
Alors depuis que j’ai pris conscience de cela, j’essaie autant que possible de me créer cet émerveillement.
C’est d’ailleurs cette volonté intrinsèque qui m’a poussé dehors avant l’aube, seule et en pyjama il y a quelques jours. Sur un coup de tête j’ai eu envie d’aller voir « l’heure bleue ». Cette heure avant le lever du soleil où le ciel noir passe par 1000 nuances de bleus avant de s’embraser puis de laisser l’astre solaire apparaitre.
Alors j’ai enfilé mon manteau, mes chaussettes polaires, mon écharpe et je suis sortie braver les températures négatives pour assister à ce spectacle.
J’ai patiemment attendu et profité de ce spectacle 1h durant…
⠀
J’en ai profité pour méditer sur le temps.
⠀
J’ai conscientisé à quel point la nature prenait sont temps. Rien ne la presse, rien ne vient perturber son rythme, rien ne peut l’éloigner de son objectif. Quoi qu’il arrive, elle se transforme, elle change, elle évolue… et recommence ainsi, indéfiniment.
⠀
Puis je suis rentrée chez moi grelottante, les doigts gelés, les joues rougies, mais émerveillée.
⠀
Les enfants étaient levés. Ils sont venus m’accueillir par des câlins. Ils ont réchauffé mon cœur de leur amour… le feu et un bon thé se sont ensuite chargés de mon corps.
⠀
Une journée que vous commencez par quelque chose d’agréable, qui vous fait du bien et qui vous fait plaisir ne peut être qu’une belle journée.
⠀
Cherchez le bonheur partout autour de vous, parce que vous êtes faites pour le trouver dans le flot régulier des conséquences naturelles de vos actions quotidiennes.
⠀
Il n’est pas nécessaire que ces moments soient extraordinaires, il suffit juste qu’ils soient fréquents.
⠀
C’est en prenant soin de votre bonheur que vous le transmettrez autour de vous et qu’il rayonnera naturellement sur ceux que vous aimez.
Votre bonheur dépend beaucoup plus du nombre d’expériences positives que vous vivez que de leur intensité.
⠀
Une situation heureuse vous rend heureuse. Le degré de joie qu’elle vous apporte importe peu.
Si ce sujet vous intéresse, je vous invite à écouter ce Podcast qui développe cette thématique 👉 Lâcher prise sur le besoin de certitude
Prenez soin de vous et de vos enfants.
Amélie