Une question que beaucoup de parents se posent est comment se faire obéir sans crier ?
Mais voulons-nous réellement que nos enfants nous obéissent? Obéir, c’est « Se soumettre à la volonté de quelqu’un, à un règlement, exécuter un ordre » (Larousse.fr).
Il est souvent difficile de faire passer des messages tels que les ordres et les interdits auprès des enfants de moins de 3 ans. Ces derniers ont des cerveaux encore immatures qui ne peuvent pas capter toute la subtilité de ce qu’on leur demande.
Pour que les enfants puissent mettre en place et assimiler ce qu’on leur demande, il est nécessaire d’adapter notre comportement, notre langage et nos ordres en fonction de ce qui leur est réellement possible de comprendre et de faire.
Voici ce que nous allons voir dans cet article:
1. Les petites erreurs que l’on commet avec ses enfants sans nous en rendre compte
2. Les solutions à apporter pour se faire « obéir » rapidement et facilement de son enfant
3. Ce qu’il faut éviter pour se faire obéir sans crier
1. Les petites erreurs que l’on commet régulièrement avec ses enfants
La façon de parler : choisir des mots adaptés pour une coopération positive
Prenons un exemple tout simple. Votre enfant monte sur le canapé.
Partons du principe que cela vous dérange car vous pensez qu’il a des risques de tomber. Je vous arrête tout de suite ! Un enfant en motricité libre a peu de risque de tomber du canapé à condition qu’on lui montre qu’il peut s’y asseoir pour lire un livre avec nous par exemple.
Si on chahute sur le canapé avec lui, il refera la même chose par lui-même… mais partons du principe qu’il se mette en danger en se mettant debout et en sautant.
Vous le regardez et vous lui dites: « ne monte pas sur le canapé« .
Le cerveau humain ne comprend pas la négation. Il lui faut quelques années de pratique pour la maîtriser. Et encore… si je vous dis: « Ne pensez pas à un éléphant rose ».
Nous pensons de facto à un éléphant rose.
L’enfant entend donc « monter sur le canapé », il y reste, c’est logique pour lui.
Il se dit, « c’est bon je suis là où je dois être. » Les enfants de moins de deux ans sont totalement incapables de comprendre la négation. Ils assimilent ce qu’on leur dit sans prendre en compte la négation.
Quand on leur dit « ne monte pas sur le canapé », l’enfant retient donc « monter, canapé ».
Évidemment, c’est très contrariant de ne pas obtenir une coopération rapide. On redit alors souvent plus fort et sur un ton plus énervé : « NE MONTE PAS SUR LE CANAPÉ ».
Mais l’enfant, bien évidemment, est toujours sur le canapé. Et au bout de deux trois fois, on est tellement à bout que l’on en vient à prendre l’enfant et le descendre soi-même, à lui crier dessus, voire à le punir.
On peut penser qu’il a compris mais qu’il teste notre autorité. Si on part dans ce schéma là, on part du principe que l’adulte est tout puissant et que l’enfant doit se soumettre.
Cela peut marcher sur certains enfants mais pour la plupart ce sera une catastrophe. Il faudra aller de plus en plus loin dans l’autoritarisme. Dans tous les cas, sachez que l’estime de soi de votre enfant en prend un sacré coup.
N’avez-vous pas remarqué le nombre d’adultes qui n’ont pas confiance en eux? Et si cela venait de leur enfance?
Pour faire simple, nous avons simplement à demander à notre enfant à descendre du canapé.
Il est même préférable de traiter le problème en amont et dire à notre enfant, qui s’approche du canapé : « Tu restes par terre » ou encore mieux, le détourner vers une autre action comme « Il est où ton doudou » .
Le ton adapté : utiliser le ton juste pour être écouté sans provoquer de colère ou de frustration
Nous pouvons avoir un ton ferme mais ce n’est pas la peine de crier. L’idée est que l’enfant comprenne bien que vous êtes déterminé et que vous ne reviendrez pas en arrière. On peut tout à fait le faire avec le sourire.
Il est primordial d’avoir un ton adapté à la situation. Évidemment, si l’enfant se met en danger immédiat, nous réagissons tous de manière spontanée, mais laissons de côté les cas particuliers si vous le voulez bien.
Nous devons garder notre calme au maximum. Le fait d’être clair avec ce que l’on veut que l’enfant fasse est très important. Utilisez donc un ton ferme, assuré et posé.
Il est aussi très important de l’amener à autre chose. L’enfant qui a très envie d’ouvrir un placard pour observer les verres, les assiettes ou quoi que ce soit d’autre va se sentir frustré d’être coupé dans sa démarche.
N’hésitez pas à l’emmener sur autre chose. Cela peut être un jouet à lui, mais vous pouvez également aménager dans le placard un espace à lui avec un petit panier contenant ses petits couverts ou toute autre chose qu’il puisse manipuler, ranger et venir prendre à sa guise.
Les instructions données : avoir à l’esprit ce que l’enfant est capable d’assimiler
Il faut être prudent sur ce point là car entre adulte on peut avoir tendance à se dire: « tiens, tu passeras l’aspirateur puis la serpillière et je servirai le plat. »
Un adulte peut comprendre et assimiler ces « ordres », les retenir et faire les tâches demandées car il a compris que c’est gagnant-gagnant.
Un enfant de moins de 3 ans n’a pas cette capacité. Il va retenir une action et une seule.
Si vous lui dites: « va ranger ton jouet, va te laver les mains et ensuite on pourra passer à table. », vous aurez de grandes chances que votre enfant ne fasse aucune des tâches. Au mieux, s’il est dans un bon jour, il en fera une sur les trois.
Si vous voulez qu’il range son jouet, vous lui dîtes: « Tu ranges ton jouet? » avec une voix agréable et aiguë. Quand il a fini: « Tu te laves les mains? ». Et enfin: « Viens, on va manger. »
2. Les solutions pour « se faire obéir sans crier »
Être simple et clair : faciliter la tâche des enfants avec des propos simples et précis.
Nous devons dire les choses pour qu’elles soient facilement compréhensibles par notre enfant. Il est important de se mettre à sa place.
Notre enfant a un petit cerveau qui n’est pas encore tout à fait mature. Il est en pleine phase de découverte et il reçoit des stimulations de partout car il voit et entend énormément d’informations. Il faut donc lui laisser le temps de les assimiler.
Si vous souhaitez que votre enfant mette son manteau pour aller se promener. Nous pouvons lui dire: « on va se promener, on met le manteau? »
Si cela vous paraît trop long, vous pouvez lui dire: « Arthur manteau ». Vous pouvez accompagner le geste à la parole. Vous pouvez aussi utiliser le langage des signes. Nous accompagnons ainsi le signe à la parole.
Jusqu’à deux ans, les enfants ont une intelligence sensorimotrice. Ils perçoivent mieux les sensations physiques et les mouvements que ce qu’on leur dit. Si vous lui faites le geste en accompagnant la parole, il y a de grandes chances pour qu’il se le remémore et l’assimile beaucoup mieux. Il va donc le faire plus facilement.
Savoir remercier : utiliser les règles de politesse qui s’utilisent entre adultes.
Il faut savoir remercier notre enfant comme nous le ferions avec un adulte: « je te remercie d’avoir apporté ce verre sur la table ».
Cela lui apprend la politesse, savoir remercier, savoir être poli. Il faut en faire de même les plus petits. C’est aussi les encourager à recommencer leurs bonnes actions.
Savoir accompagner : amener l’enfant à faire ce qu’on lui demande en lui montrant l’action demandée.
Ce n’est pas toujours évident pour un enfant de faire des choses du premier coup. Il a besoin de notre aide.
Si nous lui demandons de ranger ses jouets et qu’il n’y parvient pas, nous pouvons dans un premier temps, aider notre enfant à les ranger avec lui. Nous pouvons lui montrer où se range les jouets et le faire participer activement à cette tâche.
En le faisant avec nous, il va apprendre à le faire. C’est vrai que ça prend un petit peu de temps au début, mais c’est très important pour qu’il comprenne la valeur et le sens des choses que nous lui demandons. Il est important pour notre enfant que nous prenions du temps pour faire avec lui.
3. Les petites choses à éviter
Éviter de céder à son enfant ou faire à sa place.
Tout d’abord, il est préférable de ne pas céder à la résistance de nos enfants. Si nous avons demandé à notre enfant, positivement et calmement de mettre ses chaussures et que malgré tout il ne le fasse pas, ne le faisons pas à sa place.
Il est préférable d’arrêter de faire ce que l’on fait et de prendre le temps de le faire avec l’enfant. Il faut simplement l’impliquer. Si nous « cédons », il va vite comprendre en grandissant qu’il n’a aucun intérêt à faire ce que vous lui demandez car il sait que vous le ferez à sa place. Ce n’est sûrement pas ce que vous voulez.
Comme nous l’avons déjà vu, il est important de prendre le temps avec ses enfants.
Ne pas punir son enfant : accorder plus d’attention au bon comportement qu’au mauvais
Si notre enfant ne fait pas ce que nous lui demandons ou qu’il ne le fait pas à notre goût, la punition est inutile. Il est préférable de lui ré-expliquer et de l’accompagner. Notre enfant ne fait jamais les choses pour nous déplaire ou nous « tester ».
Par exemple, l’attraction d’un verre dans un placard. S’il n’en a jamais touché, cela peut être formidable. Si vous tenez à ce qu’il laisse ce verre, amenez-le avec beaucoup d’intérêts vers autre chose.
Vos enfants vous écouteront beaucoup plus facilement car ils auront pris l’habitude de votre ton, de ce que vous leur demandez. Ils seront beaucoup plus coopérant. C’est qu’on attend d’un enfant!
Nous ne voulons pas que nos enfants nous obéissent, nous voulons qu’ils soient coopérants.
Mettre en place une coopération positive entre adulte et enfant peut être à la fois simple et facile, comme éprouvant et décourageant. Il est important de garder une constante dans le choix d’éducation que l’on fait.
Rappelons-nous que les enfants savent faire preuve d’une grande coopération lorsqu’on leur enseigne bien les choses. Sachez prendre du recul lorsque vous n’en pouvez plus et suivez vos instincts.
Pour aller plus loin, je vous invite à regarder cette vidéo Comment se faire obéir sans crier ?
Prends soin de toi et de tes enfants
Amélie
bonsoir,
j’ai besoin de votre point de vue car je rencontre des difficultés lors du change…
ma fille a 19 mois et supporte de moins en moins que je lui change sa couche.
elle se retourne, bouge et fini par pleurer car je suis obligée de la bloquer qd il y a des selles.
je comprend qu’elle ne supporte pas que je la bloque mais comment faire?j’ai déjà enlevé la table à langer pour la changer debout mais dans certain cas je suis obligée de l’allonger.cela se passe mieux mais pas tjrs.
je tiens a préciser que je communique beaucoup avec elle,je lui explique que si elle ne bouge pas nous irons plus vite…elle a du mal à gérer les frustrations elle décharge ces émotions par le crie, les pleurs, et depuis peu me tire les cheveux ou me mort cela peut être aussi un objet.cela dure 1 seconde et après elle est de suite fatiguée et demande le sein. c’est a ce moment là que je lui explique qu’elle doit trouver un autre moyen pour m’expliquer ou évacuer sa colère, que je ne peut pas la laisser se mettre en danger car elle met tout à la bouche, que je l’aime très fort et que je suis là pour m’occuper d’elle et que nous devons respecter certaines règles.du coup il y a encore beaucoup de tétés le jour et la nuit.je vois bien quelle comprend mais j’ai le sentiment que ses comportements sont hors de son contrôle.sinon s’est une petite fille gaie, intelligente, câline et assez calme.
peut être des conseils?
merci
cécile
Bonjour Cécile,
La plupart des enfants vivent un ou plusieurs passages où les soins qu’on leur prodigue (bain, change, habillage…) leur pose des problèmes. Pour que ces moments soient déchargés de tensions et redeviennent des moments de plaisirs il faut absolument investir l’enfant. C’est bien de lui expliquer ce que vous faites, mais maintenant que votre fille a grandi, elle a besoin de s’investir dans toutes ces actions. Alors vous pouvez lui donner le coton pour qu’elle le tienne pendant que vous mettez le liniment (ou autre produit de votre choix) dessus. Pareil pour imbiber le coton qui servira à rincer… etc.
Le tout est réellement d’impliquer l’enfant afin qu’il participe pleinement à ce qu’on lui fait.
Bon courage et à très vite,
Amélie
bonsoir,
merci de m’avoir répondu, cela fait déjà quelque temps que je lui propose et essai de l’impliquer pour sa toilette.mais pour le moment cela ne l’intéresse pas trop.elle préfère se balader les fesses a l’air:).
vous avez raisons ce sont des passages, pour moi il était trop tôt mais je vais peut être commencer à lui proposer le pot.
Oui vous pouvez toujours faire des essais, le principal étant de ne jamais rien imposer par la force. Cela peut prendre un peu plus de temps, mais les résultats seront d’autant plus appréciable et acquis
A très vite,
Amélie
Bonjour! J’ai le même défi avec mon enfant, qui a toujours détesté les changements (vêtements, couches) et ce, depuis sa naissance, il est très sensible au niveau cutané et cela le stimule trop! Ce qui fonctionne bien chez nous, c’est de chanter des comptines qui font participer l’enfant, ou de changer la couche à la verticale. Cela demande un peu de technique, mais l’enfant se sent moins »infantilisé » et plus participatif.
Et avez-vous des astuces lorsque le change est difficile mais à l’âge de 9 mois? Depuis deux semaines les changes sont devenus difficile voir presqu’impossible pour nous à la maison. Je lui explique, j’essaie de bien lui montrer comment je fais mais rien y fait, il pleure ou hurle jusqu’à ce qu’il se soit retourné. Alors quand on est a deux passe encore mais seule c’est devenu vraiment difficile. Je ne sais plus trop comment réagir ou faire pour que l’évolution se fasse au mieux pour qu’il garde une image « positive » du change et de son importance. Merci d’avance pour votre réponse et merci pour le réconfort que vous pouvez nous apporter à travers vos articles. Je suis maman depuis peu et ce n’est pas toujours facile de savoir quel attitude avoir, comment réagir etc. Et vos articles que je découvre au fur et a mesure m’apporte beaucoup de plaisir et de réponses Prenez soin de vous et votre famille aussi Bisous Elodie
Bonsoir, j’ai besoin de vos lumières…notre fils a 20 mois et depuis quelques jours je pense que nous entrons dans la phase d’affirmation (je préfère plutôt que opposition!). Cela dit, cela ne nous gène pas qu’il refuse certaines choses, on le laisse faire tout seul autant que possible, on lui laisse 2 choix si l’on souhaite qqchose….mais ce qui nous dérange le plus c’est quand il est contrarié ou frustré il crie nous tape. C’est vraiment insupportable pour nous d’autant plus que nous sommes contre cela et qu’à la maison on essaie dêtre calmes. Nous n’avons jamais de gestes violents envers lui ni envers nous et ne crions pas donc nous sommes un peu désemparés quand il est comme ça…
Bonjour,
Pas facile de gérer les accès de colère des touts petits. Quoi qu’il en soit, c’est surement la mauvaise gestion d’une émotion « coincée » ou « refoulée » qui le met dans cet état. N’hésitez pas à pratiquer l’écoute active pour régler ce genre de problème : http://www.famille-epanouie.fr/ecoute-active/
A très vite,
Amélie
bonsoir,
ne sachant plus comment faire, j’aimerai avoir votre avis.
ma fille a 21 mois et met encore tout à la bouche mais vraiment tout!
les crèmes, le gel douche, les mégots, l’eau du bain, la serpillère, les clefs, le rebord du caddy ….je suis bien consciente que cela fait parti de ses découvertes mais elle connait tout ça depuis longtemps. je lui ai expliqué que s’est sale, mauvais pour le ventre puis j’ai essayé « tu laisse » rien y fait. le problème s’est qu’elle a bien compris que cela me dérange alors elle se cache.cela me pose vraiment problème car, de nature très patiente, la je ne supporte pas car j’ai peur pour elle.je dévie son attention, cela fonctionne mais je ne peux pas faire cela à chaque fois.je souhaite lui permettre de participer à pleins de choses mais c’est difficile. les activités du quotidien, loisirs…avez vous des suggestions?merci
Bonjour Cécile,
Peut-être devriez vous lui laisser une boite contenant des objets qu’elle peut mettre à sa guise dans sa bouche. Et sinon l’autre solution c’est d’enlever de sa portée tout ce qu’elle ne doit pas porter à la bouche! Les deux solutions peuvent aussi être associée.
A très vite,
Amélie
Bonjour Amelie, j’ai beaucoup aimé votre vidéo et votre facon de nous parler.
je suis en plein terrible two avec mon fils de 23 mois. Il est très dur, j’avoue que je suis à bout.
Je cris, et je suis parfois brusque (sans taper ni secouer evidement) je sens que je perd mon controle vraiment.
je vais essqyer de suivre vos conseils, quels sont ils quand nous sommes debordés nous meme par vos emotions? Comment gerer notre propre colère.
Comment reagir quand il tape? je le prend pas la main en lui disant on ne tape pas et je le laisse se calmer dans la chambre.
Merci pour vos conseils
Ah et j´ai une autre question : le brossage des dents…Mon fils, 16 mois, refuse de le faire, il veut me brosser les dents à moi mais pas l´inverse….Il ferme la bouche, et meme quand il l´ouvre, dès que je met la brosse il la repousse (alors qu´il y a quelques semaines il me laissait le brosser quelques secondes). Je sais qu´il ne faut pas forcer mais je ne peux pas le laisser sans avoir un minimum d´hygiène buccale…Merci !
Je vois qu´en fait ma première question n´est pas passée, d´où le « j´ai une autre question » !
Je vous y demandait comment faire pour apprendre à mon fils à ranger ses jouets après ses activités, sans que cela ne l´incite à les sortir à nouveau. Quand je lui montre comment ranger ses jouets, il reprend intérêt pour ces derniers et du coup les ressort immédiatement ! Merci !!
Très instructif et réconfortant de vous entendre. Merci beaucoup!
Bonjour,
Je voulais juste corriger un point.
L’enfant n’a pas qu’UNE figure d’attachement. Il en a plusieurs. Ce sont les personnes qui s’occupent de lui. En revanche, il a en effet une figure d’attachement principale, qui est bien souvent la mère. D’une certaine manière, on pourrait hiérarchiser les figures d’attachement (ce qui n’a rien à voir avec l’amour que l’enfant leur porte).
C’est simple, faites une promenade avec un petit, sa maman, son papa, et une mamie. S’il tombe, il ira vers sa figure d’attachement principale (maman le plus souvent), et rejettera souvent les autres. Mais si maman n’est pas là, il ira vers sa « 2ème » figure d’attachement (chez moi le papa), et si ni papa ni maman ne sont là, il se dirigera alors vers mamie. Une fois de plus, cela ne veut pas dire qu’il a plus d’amour pour maman que pour papa, ou moins pour mamie. Je parle juste de liens d’attachement.
Bonjour Amelie!
Merci bcp pour cette vidéo et ces conseils, transmis avec sourire et douceur. Il est très apaisant de vous écouter
May
Bonjour Amélie,
Mon fils de 27 mois fait beaucoup de colère par exemple lorsque l’on rentre de chez nounou a 16h et je le préviens sur la route que nous rentrons à la maison et que l’on va prendre le goûter, mais une fois passé le seuil de la porte grosse colère qui va jusqu’a se frapper la tête dans le mur ou se mettre par terre (pour toutes genre de colere) car il voulait rester dehors, je détourne donc son attention sur sont goûter en lui montrant et lui disant d’aller à sa chaise, il coopere mais pas toujours.
Ou parfois une colère sans raison apparente pour nous donc on ne sait pas ce qu’il veut, ce qu’il a c’est vraiment très difficile de gérer et surtout de comprendre, donc quand on est parent qu’on travail beaucoup, avec la fatigue et que l’enfant nous fais de tel crise et qu’on arrive pas à aboutir à cette colere malgrés l’écoute et l’attention je ne supporte pas et personnellement je puni en lui disant quand tu sera calmé je viendrais te voir et la il se calme, sa dure 5 min à peine, une fois calmé on passe a autre chose on en parle plus.
Ou alors quand il veut décider de faire quelque chose de dangereux et que je lui dit non c’est dangereux tu vas tomber et te faire mal, il fait une colere et la en revanche je lui dit écoute ce n’est pas toi qui décide tu es en colere, je retourne à mes occupations et il se calme. Il y a certe des erreurs dans la façon dont j’agis avec lui mais comme vous dites en tant que parent nous n’avons pas de mode d’emplois… et l’enfant doit également s adapter aussi a une vie de famille on ne peut pas toujours être avec eux surtout quand on travail a 2, on a beaucoup de chose a faire et j essaie de le faire participer un maximum a mes occupations, me donner le linge a étendre par exemple, il adore ! ranger les courses avec moi il est fan ! il essaie de mettre son pantalon tout seul, à savoir qu’il ne parle pas aussi a part quelques petits mot donc pas facile de comprendre parfois ce qu’il veut nous dire, pourtant il a les gestes et les expressions du visage qui nous aide quand par exemple avec ses bras qu’il élance sur ses jambes et les yeux roulant en à l’air de dire « mais je nsais pas moi »
Et j’ai le même probleme pour changer sa couche il me donne des coups de pieds, je suis dans l’apprentissage du pot au tout début sans le brusquer car nous avons un déménagement de prévue et je ne veux surtout pas le contrarié sur la propreté sachant qu’il y va seul quand il a les fesses a l’air, s’il a une couche c fichu il fait dedans.
Avez vous des conseils à m’apporter pour facilité les coleres du quotidiens ?
Bonjour Amélie,
Je viens vers vous pour car je ne trouve pas la suite de la vidéo pour aménager la chambre de mon enfant sa à coupé et il n’y a pas de suite . Merci à vous
Je viens de voir cette vidéo.
C’est un article très complet qui me donne beaucoup de piste pour mon petit de 14 mois qui affirme son caractère! Merci.
Kalee.